À La Chaux-de-Fonds, on s'est inquiété de la possibilité qu'ils soient contaminés par des métaux lourds en raison du trafic routier, ce qui est le cas des autres abrasifs et dégivrants. Il s'agit d'une considération importante, car le matériau devrait subir un traitement après l'hiver en tant que déchet toxique pour atteindre l'objectif de récupération des matériaux pour le paillis ou le compostage.

Pour mieux comprendre la problématique, La Chaux-de-Fonds a commandé une étude. Des échantillons de copeaux de bois ont été prélevés sur quelques sites du centre urbain à la fin de l'hiver et mesurés pour les concentrations de métaux lourds. À des fins de comparaison, les métaux lourds dans les échantillons de copeaux traités inutilisés ont également été mesurés. La méthode d'analyse choisie est basée sur l'Ordonnance fédérale sur la réduction des risques chimiques (Suisse).

Dans les copeaux non traités, toutes les concentrations de métaux lourds sont dérivées du bois proprement dit, ainsi que de certaines impuretés dans le revêtement de saumure utilisé pour les traiter.

Les résultats de l'étude ont révélé que les copeaux appliqués sur les allées piétonnières le long des routes à fort trafic n'agissent pas comme des puits pour les métaux lourds.

Les copeaux de bois sont donc valorisables pour le compostage, à condition de tenir compte du contenu de certaines substances étrangères inertes (par exemple métal, verre, morceaux de plastique, sacs, ficelles). En mélangeant les copeaux de bois récupérés avec les déchets organiques les plus courants en été (herbe en particulier), il est possible d'améliorer le rapport carbone / azote du compost.

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